Emmanuel Cattin pursues the problem of what Schürmann calls, throughout his work, the “origin” and seeks to clarify its essential link with language and translation, or with the “originary experience with language”. Drawing on the legacy of Heidegger’s Ereignis, Schürmann never ceased to meditate on the meaning of the source of every appearance, and the mode of dwelling that is in accordance with it, namely “errancy”. Between Maître Eckhart (1972) and Broken Hegemonies (1996), the “errant joy” disappeared, yielding (...) to a tragic gaze. (shrink)

resumo O presente trabalho é uma contribuição ao estudo do sentido da « personalidade pura », que surge ao final da Ciência de Lógica de Hegel, e que é ali o nome correto e último do « Conceito ». Com esse nome, Hegel pretende designar a afirmação da liberdade em sua ide nt ida de com a negatividade absoluta. Pa ra esclarecer esse ponto, será preciso, primeiro, explicar o sentido hegeliano de pessoa no campo do espírito objetivo, onde ela é (...) alçada, na figurado imperador, à condição de « pessoa absoluta » . No entanto, para além da rigidez desta última, a pessoa hegeliana é o nome do sujeito que decide. Tal decisão é pensada por Hegel como uma criação, a personalidade é precisamente a identidade da vontade e da inteligência, e é possível então passar da sua aparência objetiva à decisão da Id é ia absoluta em sua própria afirmação como conhecimento absoluto, isto é, à identidade he geliana da verda de substancial e do sujeito pessoal. palavras-chave Personalidade pura; sujeito; negatividade; Hegel; Ciência da Lógica. (shrink)

Le probleme theologico-politique comprend une diversite de questions qui trouvent cependant leur unite dans la necessite, ou la contrainte, dont la philosophie dans son histoire ne s'est pas defaite: celle de se confronter au religieux, a l'ecclesial et au theologique. Cette confrontation du philosophique et du religieux emprunte plusieurs voies, selon qu'il s'agit pour la philosophie d'examiner la fondation religieuse du politique et plus generalement les relations du pouvoir et du sacre, ou bien de recommander ou de contester l'usage politique (...) du religieux, ou encore d'affirmer la liberte de la croyance contre toute censure. Les etudes ici reunies portent sur les pythagoriciens, Thomas d'Aquin, Jacques 1er d'Angleterre, Milton, Spinoza, Bayle, Toland, Hume, Kant et Rosenzweig, et proposent une perspective traversiere sur les transformations d'une question qui, tout en etant encore la notre, est indissociable d'une histoire. (shrink)

A la fin du XVIIIe siècle, la philosophie, dans un débat autour de l'héritage de Kant, s'autodétermine comme système de la liberté, pour achever la révolution copernicienne, et accéder, dans le système du savoir, au concept, à la conscience de soi. La liberté s'affirme comme identité du penser et de l'être. Schelling est alors inspiré d'une part par Spinoza, et d'autre part par Kant et Fichte.

La pensée de Hans Jonas aura partagé avec celles de Hobbes et de Hegel le rôle créateur, inspirateur, qu’elle a fait jouer à la peur. Non pas toute peur. La peur de la mort violente au centre du Hobbes de Leo Strauss (1936) pouvait de loin venir au devant du tremblement de la conscience servile devant la mort, une mort qu’apportait à celle-ci un visage en lequel elle devait reconnaître son maître : le visage du maître aura toujours les traits (...) du Maître absolu. De ce regard dans la mort Alexan... (shrink)

« Je suis la vérité ». Dans cette parole du Christ de Jean, la vérité s’avance dans la figure d’une première personne en son auto-attestation. La vérité est le témoin d’elle-même. Face à elle et contre elle, face à son « nouveau commandement », se configure, dans la pensée de Heidegger, la situation étrange d’un Dieu des commandements dans une histoire de l’être où le tournant romain dans l’essence de l’alètheia donne au theos son empreinte impériale-curiale. C’est un tel face-à-face (...) entre deux visages de l’alètheia qui est ici dessiné, ou plutôt seulement préparé, où le « Je suis la vérité » sera étudié, dans l’évangile de Jean, à partir de la structure du témoignage, de l’auto-attestation comme accomplissement de la manifestation. (shrink)

Esta contribución plantea una sola pregunta: ¿quién es el Anticristo de Nietzsche? A partir de la figura del Nuevo Testamento en el Evangelio de Juan y las indicaciones apocalípticas en la Segunda Epístola de Pablo a los Tesalonicenses, estudia al Anticristo en el libro de 1888 como una inversión del anatema de Lutero contra Roma y el papado en 1520, ahora vuelto contra el cristianismo mismo. Una lucha tan despiadada tiene el significado de Reino y redención como apuesta única.

Dans ses cours sur la théologie protestante, donnés à Bonn entre 1932 et 1933, Karl Barth engage une confrontation magistrale avec Hegel, la « confiance en soi » de la pensée humaine et « l’événement de la raison » qui sont au centre de cette œuvre. Hegel, mieux que les théologiens, fut aussi le penseur de la majesté, de la seigneurie de Dieu, mais il ne conçut pas, au centre de la vérité, « l’inconcevable de Dieu ».

This contribution studies the German translations for reality: Realität, Sachheit, Wirklichkeit, first in their own ambiguity, then at the end of the hegelian Objective Logic in The Science of Logi...

Le Stern der Erlösung se tient, à l’égard de l’idéalisme, dans une situation étrange : il le renverse dans sa propre langue. Alors même que tout l’enseignement du livre, se confiant à la langue, s’oppose à l’idéalisme en lequel s’accomplit la philosophie, il trouve dans Schelling, mais aussi dans Hegel, les concepts de son dépassement. Ainsi de la pensée de la Création, retournant la langue hégélienne contre elle-même.

La doctrine kierkegaardienne de la vérité expose celle-ci en tant que personnalité, vérité venue dans le monde et toujours personnellement adressée. Mais elle la considère aussi en sa royauté essentielle, selon laquelle l’enseignement de la vérité est, en son centre, annonce de la venue du royaume. La réponse à la vérité est alors le redoublement personnel selon lequel chacun est appelé à suivre la vérité, autrement dit à se tenir dans le combat de l’ ecclesia militans dans le monde et (...) contre le monde, selon l’inconditionnalité du « Tu dois » et la rigueur de l’obéissance, dans le silence de l’écoute. (shrink)

La situation doit indiquer le site ou le lieu. Elle doit le montrer (in den Ort weisen), mais elle demandera aussi, selon Heidegger, qui en fut le penseur, que l’on se rende attentif à lui (den Ort beachten). Alors seulement la situation ouvre la question du domaine ou de la contrée, Gegend, « à laquelle appartient le site ». Alors la situation « médite le site », bedenkt den Ort. Une « situation » de la logique hégélienne devrait elle aussi, (...) quelle que soit l’ampleur du regard dont elle ser... (shrink)

This contribution studies the thing in Hegel's Phenomenology of Spirit, its strange mode of presence, its consistency and disparition by itself, its confusion. The concept of property or quality is...

It is all the rage today to speak about the “power" of images. Yet while it seems hardly disputable that images generate fascination or repulsion and that they provoke laughter, tears or delight, it is by no means clear what it entails to grant them an agency of their own. The article sets out to chart the current literature on the topic, and to indicate why it is not the same to ask what it means for images to do things (...) to us and what it means do things with images. While the former question often leads, under a disguise of object-oriented thinking, to reintroduce mentalism, the latter gets caught up in inextricable problems that Austin’s speech act theory already had to struggle with. In the last section, at alternative account is proposed: the performance of image is not an event of causation, it is a process of visualization that lets appear what can only appear in images. (shrink)

Process of postmodernism in Indonesia; articles.

This article takes its inspiration from Jacques Derrida to consider how deconstructionism can be done inadvertently. This possibility is underscored when one considers how a very significant phrase in Ifá texts— “A díá fún...” has been construed away from its transliteration as “Ifá divination was performed for...” by each of Oluwole and Karenga. Oluwole justifies her “deconstruction” on the grounds that such transliteration does not capture the philosophic cogs gravid within Ifá verses. Karenga, through his Kawaida methodology, “improvises” to suit (...) the ethical inferences he seeks to deduce out of the corpus. On this showing, this research infers that each of these scholars have engaged in a reflective activity that passes, on Derrida’s reading, as deconstruction, unbeknownst to them. Would they admit that their intellectual drudgeries amount to postmodern philosophy? This is the primary research question that this disquisition interrogates. (shrink)

Der Körper hat Konjunktur. Als ausgestellter, verfüg- und verführbarer begegnet er uns täglichim Übermaß. Es war nur eine Frage der Zeit, bis im Spiel der sich in den Wissenschafteneinander ablösenden turns auch ein corporeal (oder body) turn ausgerufen würde. Dabeibleibt im genannten turn der Gegenstand der Untersuchung nicht selten reduziert auf das, wasman im deutschen Sprachgebrauch »Körper« nennt: ein physisches Substrat, das wie ein Dingunter Dingen beschreibbar ist. Gegen diese Verkürzung stellt der Begri des »Leibes«,spätestens seit Edmund Husserl, eine präzise (...) theoretische Intervention in die wissenschaftlicheund philosophische Diskussion um Körper und Körperlichkeit dar: Dem objektiv beobachtbaren Körper, den wir haben, wird der lebendige Leib, der wir sind, gegenübergestellt. Diesem »Leib«, seiner Geschichte, seinen Varianten und seinem Versprechen gehen dieAutoren der vorliegenden Beiträge nach. Inhaltsübersicht Emmanuel Alloa/Thomas Bedorf/Christian Grüny/Tobias Nikolaus Klass: Einleitung I. Der Leibbegriff in der Phänomenologie Emmanuel Alloa / Natalie Depraz: Edmund Husserl – „Ein merkwürdig unvollkommenkonstituiertes Ding“ – Stefan Kristensen: Maurice Merleau-Ponty I – Körperschema undleibliche Subjektivität – Emmanuel Alloa: Maurice Merleau-Ponty II – Fleisch und Dierenz – David Espinet: Martin Heidegger – Der leibliche Sinn von Sein – Thomas Bedorf: EmmanuelLevinas – Der Leib des Anderen – Karel Novotný: Körper, Leib, Aektivität in Jan Pato č kasPhänomenologie der natürlichen Welt – Julia Scheidegger: Michel Henry – TranszendentaleLeiblichkeit – Jörg Sternagel: Bernhard Waldenfels – Responsivität des Leibes – Kerstin Andermann: Hermann Schmitz – Leiblichkeit als kommunikatives Selbst- und Weltverhältnis II. Zur Geschichte des Leibbegris Emmanuel Alloa: Archaische Leiblichkeit. Die griechische Antike und die Entdeckung desKörpers – Theresia Heimerl: Der Leib Christi und der Körper des Christen: Körper und Leib alszentrale Problemzonen des Christentums – Marc Rölli: Philosophische Anthropologie im 19. Jahrhundert – Zwischen Leib und Körper – Tobias Nikolaus Klass: Friedrich Nietzsche – Denkenam „Leitfaden des Leibes“ – Andreas Cremonini: Sigmund Freud – Der gelebte vs. derphantasmatische Leib – Uta Noppeney: Kurt Goldstein und Frederik Buytendijk – Der Leib-Begri in der organismischen Biologie – Volker Schürmann: Max Scheler und Helmuth Plessner– Leiblichkeit in der Philosophischen Anthropologie – Marion Lauschke: Ernst Cassirer und AbyWarburg – Kulturanthropologie III. Grenzen und Kritik des Leibbegris Christian Grüny: Theodor W. Adorno – Soma und Sensorium – Ulrich Johannes Schneider: Michel Foucault – Der Körper und die Körper – Burkhard Liebsch: Paul Ricoeur – Das leiblicheSelbst begegnet dem Widerstand des Anderen – Mirjam Schaub: Gilles Deleuze – Was weiß ein„Körper ohne Organe“ vom Leib? – Kathrin Busch: Jean-Luc Nancy – Exposition und Berührung– Shaun Gallagher: Embodiment: Leiblichkeit in den Kognitionswissenschaften – Marie-Luise Angerer: Gender und Performance – Ist leibliche Identität ein Konstrukt? – Thomas Bedorf/Selin Gerlek: Praxistheorien – Leibkörperliche Praktiken im Vollzug. (shrink)

“To see is to imagine. And to imagine, is to see.”Perception and Imaginary in Merleau-PontyMerleau-Ponty accords such a phenomenological and ontological priority to perception that this privilege might lead him to minimize the importance of theimaginary in our relationship with the world. In fact, in the work published during his life, the theme of the imaginary does not occupy a large place, and its conceptual elaboration remains little visible. A reading of his posthumous publications and of his unpublished papers leads (...) to a more subtle landscape, inwhich the philosopher destabilizes our common oppositions between real and imaginary, as well as those between the imaginary and truth. From themanuscripts from the end of the 1940s on, Merleau-Ponty expands his inquiry into perception in two complementary directions: the intuition of a form of coextensivity between perceptive life and imaginary life, but also between perception and expression. These intuitions, never disavowed, would continueto deepen up through the late unpublished ontological works. They find a guiding thread in the contestation of Sartre’s separation between the real andthe imaginary, and they open out onto the outline of a complex link between truth, imagination, and expression. Merleau-Ponty pretended to approve of thework of The Imaginary all that which is actually moving beyond it, in the direction most opposite to this essay’s own aims: “To see is to imagine. And toimagine is to see.” This split with Sartre finds one of its pivots in the phenomenological characterization of vision as a surpassing of the observable, a surpassing that would touch on an essential dimension of being and of truth.“Vedere è immaginare. E immaginare, è vedere”.Percezione e immaginario in Merleau-PontyMerleau-Ponty accorda alla percezione una tale priorità, fenomenologica e ontologica, che questo privilegio potrebbe condurre a minimizzare l’importanzadell’immaginario nel nostro rapporto al mondo. Di fatto, nell’opera pubblicata in vita, il tema dell’immaginario non occupa un grande spazio, e la suaelaborazione concettuale resta poco visibile. La lettura delle pubblicazioni postume e degli inediti conduce a un disegno più sottile, che vede il filosofo destabilizzare le nostre comuni opposizioni fra reale e immaginario così come quelle fra immaginario e verità. A partire dai manoscritti della fine degli anniQuaranta, Merleau-Ponty allarga la sua indagine sulla percezione in due direzioni complementari: verso l’intuizione di una forma di co-estensività fravita percettiva e vita immaginaria, ma altresì fra percezione e espressione. Mai smentite, queste intuizioni vanno approfondendosi fino ai tardi inediti“ontologici”. Esse trovano un filo conduttore nella messa in causa della separazione operata da Sartre fra reale e immaginario, e sfociano nell’abbozzodi un legame complesso fra verità, immaginario e espressione. Merleau-Ponty finge di “ratificare” il lavoro de L’Immaginario, in realtà sorpassandolo nelladirezione il più possibile opposta allo sforzo compiuto da questo stesso saggio: «edere è immaginare. E immaginare è vedere». Questo distanziarsi da Sartretrova uno dei suoi “cardini” nella caratterizzazione fenomenologica della visione come superamento dell’osservabile, un superamento che riguarderebbeuna dimensione essenziale dell’essere come della verità. (shrink)

Eudoro di Alessandra : testimonianze e frammenti -- [Anonimo] Commentario al Teeteto di Platone -- [Anonimo] Commentario dell'Alcibiade I di Platone -- [Anonimo] Commentario del Politico di Platone -- Gaio : testimonianze -- Albino (Prologo e testimonianze) -- Lucio : testimonianze e frammenti -- Nicostrato : testimonianze e frammenti -- Calveno Tauro : testimonianze e frammenti -- Severo : testimonianze e frammenti -- Arpocrazione : testimonianze -- Alcinoo, Didascalico -- Attico : frammenti -- Apuleio di Madaura : opere filosofiche -- (...) Celso, Discorso vero (da Origine, Contro Celso) -- Numenio di Apamea : frammenti -- Cronio : testimonianze e frammenti. (shrink)

This article intends to highlight the idea of revelation that Clement expresses throughout his work. Drawing both from Greek philosophical culture and biblical thought, Clement shows how supernatural revelation, on the level of both faith and gnosis, corresponds to select ‘places’ of Scripture and the Church’s Tradition, culminating in the embodiment of gnosis by men who have reached the highest degree of knowledge and holiness of life. A comparison with the theme of revelation in Gnostic texts sheds more light on (...) the peculiarities of Clementine thought. (shrink)

Dans son oeuvre tardive, Merleau-Ponty a souligné les convergences entre une pensée philosophique et une pensée s’exprimant par l’écriture littéraire, considérant que toutes deux répondent à une tâche commune liée à la description du monde. Ses premiers écrits théoriques – Simone de Beauvoir comme Jean-Paul Sartre l’ont souligné – sont quant à eux marqués par une distance plus nette vis-à-vis de la pratique littéraire. Pourtant, bien avant de publier ses premières monographies, Merleau-Ponty est l’auteur d’un livre écrit pour le compte (...) d’un autre : Nord. Récit de l’arctique, paru en 1928 chez Grasset. Le roman qui traite de la vie d’un explorateur dans le grand nord canadien, entre commerce de fourrures entre rencontre avec les Inuits, n’est qu’un travail de commande, que Merleau-Ponty ne revendiquera jamais. On trouve cependant dans cet écrit de jeunesse quelques motifs intéressants qui préfigurent sa pensée à venir. In his late writings, Merleau-Ponty stressed the convergences between philosophy and literature, highlighting their “common task” of describing the world. His early philosophical texts though – both Simone de Beauvoir and Jean-Paul Sartre pointed this out – insist on demarcating themselves from literature. However, well before publishing his first monographs, Merleau-Ponty had already written a book on someone else’s behalf: Nord. Récit de l’arctique, published in 1928 by French publisher Grasset. The novel, which deals with the life of an explorer in Canada’s far north, between fur trade and encounters with the Inuit, is the result of ghostwriting, carried out for a friend. Merleau-Ponty later never stood to that book. There are nonetheless some interesting motifs in this early piece of writing that prefigure his future thinking.Nei suoi ultimi scritti, Merleau-Ponty ha sottolineato le convergenze tra filosofia e letteratura, evidenziando il loro “comune compito” nel descrivere il mondo. I suoi primi testi filosofici – lo hanno sottolineato sia Simone de Beauvoir che Jean-Paul Sartre – insistono però a distinguersi dalla letteratura. Tuttavia, ben prima di pubblicare le sue monografie, Merleau-Ponty aveva già scritto un libro per conto terzi: Nord. Récit de l’arctique, pubblicato nel 1928 per le stampe di Grasset. Per questo romanzo, che tratta della vita di un esploratore nell’estremo nord canadese, tra commercio di pellicce e incontri con gli Inuit, Merleau-Ponty fa da ‘ghostwriter’ ad un amico. Mentre ulteriormente, egli non si avvalse mai della paternità del romanzo, questo primo scritto contiene già alcuni spunti che prefigurano il suo pensiero futuro. (shrink)

Si les analyses merleau-pontiennes sont aujourd’hui fréquemment utilisées dans les études postcoloniales, notamment les analyses du corps, on n’a toujours pas prêté suffisamment attention à l’importance qu’eut pour sa pensée la confrontation avec la réalité du colonialisme, au fil de divers voyages vers la moitié des années 1950. Dans l’article, il s’agit en particulier de faire émerger le rôle exemplaire qu’au pu avoir la confrontation avec la réalité de Madagascar, en 1957, et ses effets en retour sur un certain nombre (...) de catégories philosophiques et politiques. Outre la reconstruction historique des circonstances de ce voyage, l’article se focalise sur trois notions centrales dont cette « épreuve de l’étranger » aura permis de faire apparaître la nature dialectique : les notions d’altérité, d’universalité, et d’autodétermination. L’altérité n’est plus une relation frontale, mais résulte d’une expérience de « décentrement » ; l’universalité doit être problématisée, en direction d’un « universel latéral » tandis que l’idée même de l’autodétermination soulève des questionnements autant politiques qu’ontologiques : dans la lutte pour une indépendance immédiate des colonies, Merleau-Ponty soupçonne le spectre d’une pensée libérale qui masque les liens de dépendance qui persistent sous d’autres formes. If Merleau-Pontian analyses – notably the analyses of the body – are, today, frequently used in post-colonial studies, sufficient attention was not always paid to the importance that the confrontation with the reality of colonialism had for his thought in the course of various travels during the mid-1950’s. This article is concerned, in particular, with shedding light on the exemplary role that the confrontation with the reality of Madagascar in 1957 could have had, and its effects in return on quite a number of philosophical and political categories. More than a historical reconstruction of the circumstances of that journey, the article focuses on three central notions whose dialectical nature is made apparent by this “experience of the foreign”: the notions of alterity, universality, and self-determination. Alterity is no longer a frontal relation, but results from an experience of “decentering,” universality must be problematized in the direction of a “lateral universality,” and the very idea of self-determination raises questions as much political as ontological. In the struggle for an immediate independence for the colonies, Merleau-Ponty senses the specter of a liberal thought that conceals the relations of dependence that persist in other forms. Se oggi le riflessioni merleau-pontiane, in particolare sul corpo, sono utilizzate di frequente negli studi postcoloniali, non si è mai prestata sufficiente attenzione all’importanza che ebbe, per il pensiero di Merleau-Ponty, il confronto con la realtà del colonialismo nel corso dei diversi viaggi effettuati dal filosofo verso la metà degli anni ’50. In quest’articolo ci proponiamo di far emergere il ruolo esemplare che poté avere il confronto con la realtà del Madagascar nel 1957 e le sue ripercussioni su un certo numero di categorie filosofiche e politiche. Oltre che sulla ricostruzione storica delle circostanze di questo viaggio, l’articolo si concentra su tre nozioni di cui questa esperienza avrebbe permesso di far apparire la natura dialettica: le nozioni di alterità, di universalità e di autodeterminazione. L’alterità non è più una relazione frontale, bensì risulta da un’esperienza di “decentramento”; l’universalità deve essere problematizzata nella direzione di un “universale laterale”, mentre l’idea stessa di autodeterminazione solleva un interrogarsi tanto politico che ontologico: nella lotta per un’indipendenza immediata delle colonie, Merleau-Ponty intravvede infatti lo spettro di un pensiero liberale volto a mascherare i legami di dipendenza per farli così persistere sotto altre forme. (shrink)